Botero, l’abondance somptueuse
Des rondeurs, certes, mais aussi les massacres du cartel en Colombie, et les tortures d’Abu Ghraib. « Lorsque Fernando Botero était enfant, la tradition qui assimile l’abondance à la beauté était très vive en Amérique latine […] Les formes exubérantes des artistes coiffées d’un chignon haut qui chantaient des boléros, dansaient la huaracha et portaient des vêtements serrés qui gonflaient leur poitrine et grossissaient leurs fesses avec une vulgarité étudiée […] ont dû rester ancrées dans le subconscient de l’enfant de Medellín. Plus tard, elles se mêleraient dans une alliance insolite, aux vierges et madones du 15ème siècle italien, aux pieds desquelles Botero atteignit la maturité artistique. […] Tout, dans l’art de Botero, résulte de la même alchimie entre la tradition esthétique occidentale, qu’il étudia avec passion en Italie, et l’expérience de l’Amérique latine provinciale, exubérante et vitale, de sa jeunesse… » Vargas Llosa
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